13 juil. 2012

Dream a little dream of you

Chaleur à crever. Aprêtée pour vous recevoir. Je somnole près du téléphone et attends votre message. Vous avez dit prévenir lorsque vous seriez à moins de 30 minutes de la maison. Toutes les portes sont ouvertes. Le quartier est calme. Il est 3 heures du matin. Mon Maître a parcouru 400 kilomètres pour me fouiller. Un aller-retour dans une fatigue dévouée et aimante. Je suis prête à vous accueillir et à prendre les coups que je sais mériter. Je suis offerte et vulnérable Je suis forte de votre énergie.

Rue de la Déshydratation. Une heure plus tard.
Bourdonnement dans les oreilles. Genoux ankylosés. Fesses lacérées. C’est avec soulagement que je découvre enfin la douceur de votre peau et de vos étreintes. Voici donc qui est mon Maître.
Ce contraste entre la rugosité de vos battoirs et la douceur de vos attentions. Le paradoxe entre la rigueur de vos exigences et l’espace de liberté proposé. La violence entre la dureté des coups assénés et l’amour que vous me portez. C’est donc cela nous. Serge : je vous aime aussi profondément que les coups que vous me destinez.