29 avr. 2011

Ca te branche un w-end bricolage?

J'y pense et puis j'oublie





« Violence » ; ce terme est étendu comme trop marqué par une connotation d’agression, voire de viol sexuel. Il convient de remarquer qu’en français le singulier « violence » conserve le sens d’une disposition mentale assez générale alors que le pluriel « les violences » correspond au contraire à des attitudes comportementales, à proprement parler agressives, n’ayant pas pu être intégrées au niveau des mentalisations et mettant en cause tout autant les objets qui subissent les violences que les sujets qui les exercent.

28 avr. 2011



« La mort la plus redoutable n’est sans doute pas celle dont on ne sait ni le jour ni l’heure, mais celle qui empêche de vivre chaque jour. »

P. BAUDRY. Une sociologie du tragique.

26 avr. 2011

Improbable rencontre au TnbA





C’était un soir de décembre, un cadeau m’attendait un peu avant les fêtes. Je n’avais eu que très peu d’instructions. Mon voisin, monsieur O. m’a demandé de venir vêtue dans le plus simple appareil. Un imperméable, mes bas à couture rehaussés de mes talons aiguille.
Le froid.
Mes seins fermes et arrogants.
Mon cadeau m’attendrait bien au chaud, vulnérable, tout comme je pouvais l’être, marchant dans cette rue sombre du quartier bordelais. La pierre dégoulinante, pleurait sa pollution crépusculaire.
J’étais plus qu’excitée à l’idée de me retrouver face à l’inconnu. Je craignais le piège tout en me hâtant vers ce que je nommais encore fantasme. Fallait-il franchir le pas ou continuer à sublimer la déviance. C’eut été me nier, démentir mon essence même que de reculer. Mise en péril et mise en abîme.
J’eus à peine franchi le seuil et découvert les mains du maître de jeu qu’un bandeau de tissu noir et rêche me recouvrit les yeux. Je ne savais pas bien si c’était le chauffage ou la montée d’adrénaline qui me submergeait à cet instant mais je crus tombée dans ces bras. Une envie irrépressible peut-être aussi d’être rassurée par un père. Comme répondant à cette attente, il prit ma main pour me conduire au salon.
C’est alors que je sentie l’odeur de sa peau. Une odeur épicée aux couleurs exotiques…
Alaknanda…

23 avr. 2011

Tu vas me lire...là, dans la minute, dans l'heure, dans la journée qui vient...c'est toi que je voudrais sentir venir, fleurir sur mes seins que tu sais "arrogants" pour les avoir lynchés, coincés, agacés...je sens déjà tes quenottes flotter sur ces pêches pointées, retire ton flingue, fuck, quinte fluch. Oh...F. C'est ton doigt qui s'est égaré dans ce false troué...pas assez de flouz, trop de flemme, très fana de ton foutre au milieu de mon flot, fichtre, fallait pas m'inviter...ffffuite: Le bruit de ta fermeture éclair galopant ton scoot et ce flegme oh....ffffuite...le résultat mon F est le même! le coeur serré; la boutique fermée...1 euros et 50 cents.

22 avr. 2011

Eté(s) 1998 et 1999 - soirs de la semaine - 18h30, entre 21°c et 32°c, c'est toujours l'heure du footing. Je l'entends arriver. Monsieur est très ponctuel. C'est un athlète. Bien conservé. Il sonne chez la voisine, la jolie célibataire et maman de mon pote du lycée.
J'ai 17 ans et j'interroge ma mère sur cette étrange habitude...Ah oui me dit-elle avec un sourire moqueur, c'est Monsieur X.! le mari de Mme. X!
Printemps 2011 - samedi/dimanche - 19h15, ce monsieur-là est aussi très ponctuel. C'est chez moi qu'il sonne.
Dans un cas comme dans l'autre la chose se construit en même temps qu'elle se délite. FOUTAISE, mélanges de sécrétions, exercices physiques, grosses gouttes de sueur, respirations haletantes et coïts amers. C'est l'échange mâle-femelle dans ce qu'il a de plus "bananimal", c'est souvent aussi un condensé d'illusions caricaturées, un vieux bon gros va-et-vient d'une heure-au mieux-difficilement assumé malgré tout et qui fait DES PROMESSES...qui puent la transpi.

Je suis derrière toi. Je te regarde. Je suis là. Tu es amoureuse de moi. Tu me vénères. Et pourtant je suis le pire qui puisse t'arriver. Tu t'accroches comme une mouche dégueulasse. Tu es ma mouche à merde. Tu m'implores. Tu voudrais me sucer. Tu es à mes genoux. Tu vas crever. Je te jure. Tu vas crever tellement tu es dégueulasse. Tu n'es qu'un sac à foutre. Tu te vois là? Je me ris de toi. Tu crois quoi? Tu crois que je pleurniche avec toi? Tu n'es rien. Et encore moins que rien. Où vas-tu? Tu aimes ça que je tire sur ta tignasse. Ma suppliciée...Sage, doucement, viens là, caresse-moi sale chienne. Prend-la dans ta main. Oui voilà comme ça. Il ne manquerait plus que ça que tu t'énerves...Reste calme, continue, c'est bien. Tu vois je ne suis pas si mauvais. On pourrait même croire que j'ai de la pitié pour toi...Allé mets-la dans ta bouche. Je ne veux plus sentir ces putains de courants d'air sur cette queue.................................................................................ridicule, je te vénère oui je t'ai dans la peau mon amour, ne me laisse pas, j'en crève, ne m'abandonne plus, je meurs sous tes caresses, tu me rends dingue, Dieu qu'on se les pèle ici, je me sens si bien collée à toi, sentir ton odeur, je donnerai n'importe quoi pour respirer ta verge, j'aime l'avoir en bouche, je ne dis rien, il n'y a plus de son que celui de ton sexe qui cogne au fond de ma gorge, je voudrais mourir pour ton plaisir, je suffoque, je ne respire plus, tu enfonces ma tête entre tes jambes, et plus tu l'enfonces plus je libère de cyprine, je suis libérée bientôt, je coule le long de ma joue et je n'ai plus mal, je t'aime, je t'hais, d-test